Emplois en construction au Québec : les 4 raisons qui font rêver les candidats d’une carrière solide et durable
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Le 21 août 2025
En 2025, les emplois en construction au Québec n’ont jamais été aussi stratégiques. La Commission de la construction du Québec (CCQ) estime qu’il manque plus de 20 000 travailleurs spécialisés pour répondre à la demande actuelle et future. La pénurie est telle que plusieurs chantiers publics et privés connaissent des retards importants, ce qui place les travailleurs qualifiés en position de force.
Les chiffres confirment l’attrait de ce secteur. Selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ, 2024), le salaire horaire moyen dans la construction atteint 36 $/h, soit environ 20 % de plus que la moyenne québécoise tous secteurs confondus. Les métiers spécialisés comme électriciens, charpentiers-menuisiers ou mécaniciens de chantier dépassent souvent les 80 000 $ par année, et les contremaîtres et estimateurs peuvent franchir les 100 000 $.
Au-delà des salaires, la construction offre une sécurité d’emploi exceptionnelle, renforcée par la vague massive de retraites prévue d’ici 2035. Selon la CCQ, près d’un travailleur sur quatre quittera l’industrie d’ici dix ans. Cela garantit une demande constante pour les nouveaux candidats.
Enfin, les emplois en construction ne se résument plus à « travailler sur le chantier ». Ils englobent aussi la gestion de projet, l’estimation, la santé-sécurité, l’environnement, la logistique et les postes hors décret, accessibles sans carte de compétence. En d’autres termes, il s’agit aujourd’hui d’un secteur complet de carrières solides et durables.
Des salaires élevés et compétitifs
Les emplois en construction au Québec se distinguent par leurs salaires supérieurs. L’ISQ (2024) indique que les travailleurs de la construction gagnent en moyenne 20 % de plus que l’ensemble des travailleurs québécois. Le salaire médian dépasse les 75 000 $ par année, et il grimpe encore dans les métiers en forte demande.
Par exemple, un électricien gagne entre 80 000 et 95 000 $ par an, tandis qu’un charpentier-menuisier peut atteindre 70 000 à 85 000 $. Les postes de gestion, comme estimateur ou contremaître, se situent généralement au-dessus de 100 000 $. Ces chiffres placent la construction dans le haut de l’échelle des salaires au Québec.
Le secteur bénéficie également de conventions collectives solides, négociées par la CCQ. Elles assurent non seulement des salaires compétitifs, mais aussi des majorations pour les heures supplémentaires, le travail de soir et de fin de semaine. Cela offre aux travailleurs une rémunération stable, prévisible et équitable.
En action :
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Comparez les salaires par métier sur le site de la CCQ.
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Renseignez-vous sur les primes prévues aux conventions collectives.
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Identifiez les métiers en pénurie pour maximiser vos chances.
Une sécurité d’emploi assurée par la demande
La construction est un secteur porteur et indispensable au Québec. Selon la CCQ (2025), la demande en main-d’œuvre restera forte pour au moins deux décennies, notamment à cause des investissements massifs en infrastructures, logement et transition énergétique.
Le vieillissement de la main-d’œuvre accentue cette tendance. Environ 25 % des travailleurs de la construction prendront leur retraite d’ici 2035. Cela signifie que les jeunes diplômés, les travailleurs expérimentés ou les personnes en reconversion auront de réelles opportunités d’intégrer l’industrie.
De plus, la construction est un secteur qui résiste bien aux crises. Même pendant la pandémie, il a continué à recruter massivement. En 2023, le taux de chômage dans la construction était de 4,3 %, inférieur à la moyenne québécoise de 5,0 % (Statistique Canada, 2024).
En action :
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Analysez les métiers en forte demande dans votre région.
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Anticipez les départs à la retraite comme une opportunité.
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Visez les grands projets publics et privés pour plus de stabilité.
Des avantages sociaux et une progression de carrière
Les emplois en construction offrent aussi des avantages sociaux exceptionnels. Les travailleurs syndiqués à la CCQ bénéficient d’assurances collectives couvrant les médicaments, les soins dentaires, la santé psychologique et l’invalidité. Ces protections sont financées en grande partie par les employeurs.
Le régime de retraite de la CCQ est un autre pilier. Il s’agit d’un fonds de pension solide et capitalisé, alimenté par des cotisations patronales et salariales. En 2023, les contributions patronales représentaient plus de 20 % du salaire dans certains corps de métiers, ce qui assure une sécurité financière à long terme.
Enfin, la construction n’est pas un secteur figé. La formation continue, financée par la CCQ et les employeurs, permet aux travailleurs d’évoluer vers des postes de supervision, de gestion ou même d’entrepreneuriat. Plusieurs travailleurs passent du métier manuel à la gestion de chantier ou à la création de leur propre entreprise.
En action :
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Profitez des programmes de formation continue financés par la CCQ.
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Analysez les opportunités de progression dans votre métier.
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Évaluez les régimes de retraite comme un atout majeur.
Les postes hors décret et la formation de l’employeur
Beaucoup de candidats pensent qu’il est impossible de travailler en construction sans carte de compétence. Pourtant, il existe des emplois hors décret, accessibles à tous. Ces postes concernent par exemple la logistique de chantier, l’entretien, la manutention, les postes administratifs, l’estimation ou certains travaux dans le secteur privé non assujetti au décret.
Ces emplois représentent une porte d’entrée stratégique. En intégrant une entreprise, un candidat peut ensuite bénéficier de programmes de formation financés par l’employeur. Plusieurs entreprises investissent directement dans leurs recrues en leur offrant des parcours de formation pour obtenir officiellement leur carte de compétence avec l’appui de la CCQ.
Cette approche est encouragée par le gouvernement, qui multiplie les initiatives pour attirer plus de travailleurs dans la construction. En 2025, des programmes spécifiques ciblent les jeunes, les femmes et les personnes en reconversion pour leur offrir une formation accélérée et subventionnée.
En action :
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Identifiez les employeurs qui recrutent pour des postes hors décret.
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Profitez des formations financées pour obtenir votre carte de compétence.
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Voyez l’emploi hors décret comme une passerelle vers une carrière durable.
À retenir...
En 2025, les emplois en construction au Québec représentent bien plus qu’un simple travail : ils incarnent une carrière durable, bien rémunérée et valorisante. Avec des salaires compétitifs, une sécurité d’emploi garantie par la pénurie de main-d’œuvre, des avantages sociaux solides et la possibilité d’entrer par des postes hors décret, la construction s’impose comme un secteur incontournable.
Alors que d’autres industries vivent des incertitudes, la construction continue de croître et d’offrir des perspectives concrètes. Pour les candidats motivés, c’est une opportunité unique de bâtir leur avenir tout en contribuant au développement du Québec. Que vous soyez diplômé, en reconversion ou sans carte de compétence, il existe une place pour vous dans cette industrie essentielle.
L’avenir de la construction est prometteur : transition énergétique, infrastructures vertes, innovation technologique. Les carrières de demain s’y dessinent déjà. Pour les candidats, choisir la construction, c’est choisir un avenir stable, rémunérateur et porteur de sens.
Références officielles
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Institut de la statistique du Québec (ISQ), Rémunération 2024 : ISQ
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Commission de la construction du Québec (CCQ), Portrait sectoriel 2025 : CCQ
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Statistique Canada, Enquête sur la population active, Québec 2024 : Statistique Canada
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CIRANO, Pénurie de main-d’œuvre au Québec, 2023 : CIRANO
Tendances en construction
